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16/05/2017

La visite du général Fahrettin Altay en URSS (1934)

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"U.R.S.S.", Bulletin périodique de la presse turque, n° 103, 18-20 octobre 1934, p. 11 :

"Chaleureusement accueillie à Odessa, la délégation militaire conduite par le chef de l'Etat-major, Fakhr ed-Din Pacha, le fut également à Moscou, le 27 août. Un dîner lui fut offert, le même jour, par le général Kork, commandant militaire de la ville. Y prenaient part, avec les chefs militaires, les principaux fonctionnaires des Affaires Etrangères et les vice-présidents du Soviet de Moscou. Un déjeuner fut offert le lendemain par le chef de l'Etat-Major de l'armée rouge, le général Egorov. La délégation visita les établissements militaires, examina l'avion Maxime-Gorki, et, en son nom et au nom de l'armée turque, déposa une couronne sur le mausolée de Lénine. Fakhr ed-Din Pacha a été profondément impressionné par la sincérité de l'amitié soviétique, la transformation totale de la Russie et la valeur de l'armée rouge. Le 30, elle partit pour Kiev (Milliet, 27, 28, 29 et 31-8). Fakhr ed-Din Pacha a déclaré à l'Agence Tass que l'armée rouge, remarquablement organisée, commandée et entraînée, était prête à remplir brillamment son devoir. Vorochilov, son chef, « est un des plus grands généraux des temps modernes » (ibidem, 7-9)."

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05/03/2017

Staline et Vorochilov en costume ouzbek (1935)

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14/07/2015

Années 40-50 : le châtiment contre les dachnaks (fascistes-collaborationnistes arméniens) en URSS

Kliment Vorochilov, note au Praesidium du Comité Central du PCUS sur le nombre et les catégories de déplacés spéciaux en URSS (4 mars 1954), source : Nicolas Werth, "Les déportations des « populations suspectes » dans les espaces russes et soviétiques, 1914-1953", Communisme, n° 78-79, 2004, p. 45 :

"Conformément au décret du Praesidium du Soviet Suprême de l'URSS en date du 21 février 1948, ont été envoyés en déportation, à l'issue de leur peine de camp, les espions, les trotskystes, les mencheviks, les droitiers, les terroristes, les nationalistes et les autres criminels particulièrement dangereux. Cette catégorie représente, à ce jour, 52 468 individus.

On trouve également, dans les villages de peuplement, de nombreuses autres catégories de personnes déportées sur décision du gouvernement de l'URSS :

- ex-koulaks, déportés des régions de collectivisation totale en vertu du décret du Conseil des commissaires du peuple en date du 1er février 1931, et toujours en vie, soit à ce jour 24 686 individus.

- citoyens soviétiques d'origine polonaise, déportés des districts frontaliers des RSS de Biélorussie et d'Ukraine, conformément à la résolution du Conseil des commissaires du peuple en date du 28 avril 1936, soit à ce jour 36 045 individus.

- membres de l'OUN, déportés des régions occidentales de l'Ukraine conformément aux résolutions du Conseil des ministres du 10 septembre 1947 et 4 octobre 1948, soit à ce jour 175 063 individus.

- citoyens soviétiques, de nationalité étrangère ou sans nationalité définie, dachnaks et autres, déportés de Géorgie en vertu de la résolution du Comité d'Etat à la Défense du 31 juillet 1944 et des résolutions du Conseil des ministres du 29 mai 1949, 21 février 1950 et 29 novembre 1951, soit à ce jour 160 197 individus.

- « Vlassoviens », déportés pour une durée de six ans conformément à la résolution du Comité d'Etat à la Défense du 21 décembre 1945 et de la résolution du Conseil des ministres en date du 29 mars 1946, soit à ce jour 56 476 individus."

07/07/2014

La mission Vorochilov en Turquie (1933)

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Vincent Joly, "'Ce qu'il faut savoir de l'armée turque', l'armée turque vue par les militaires français dans les années 30", in La Turquie entre trois mondes (ouv. col.), Paris-Istanbul, L'Harmattan-IFEA, 1998, p. 104 :

"L'alliance avec Moscou est toujours présentée comme l'un des deux piliers de la politique étrangère turque, l'autre étant le pacte balkanique. Jusqu'en 1938, les relations avec les Soviétiques sont jugées excellentes par les militaires français. Ainsi, ils pensent que les efforts entrepris pour renforcer les défenses de la Thrace à partir de 1934, auraient été suggérés par la mission Vorochilov qui s'était rendue en Turquie en octobre-novembre de l'année précédente, "l'inviolabilité des Détroits étant utiles aux Russes comme aux Turcs". Ce sentiment est aussi partagé par les Britanniques qui voient Moscou derrière la volonté d'Ankara de récupérer définitivement le contrôle du passage entre la Mer Egée et la Mer Noire (Weber, 1979; 7)."

15/11/2013

Boulevard en l'honneur de Kliment Vorochilov à Izmir

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Le boulevard Kliment Vorochilov à Izmir.

Place Taksim : la reconnaissance des kémalistes pour l'aide apportée par la Russie de Lénine dans la guerre de libération nationale turque

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Le Monument de la République, sur la place Taksim : derrière Atatürk, les bolcheviks Frounze et Vorochilov.

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