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08/05/2016

La contribution du peuple azerbaïdjanais à la victoire sur le nazisme

Antoine Constant, L'Azerbaïdjan, Paris, Karthala, 2002, p. 303-304 :

"La seconde guerre mondiale

Environ 600 000 Azéris, peut-être plus, furent mobilisés. Moins de la moitié rentrèrent vivants. Pour une population de moins de 3 millions d'âmes, une telle saignée d'hommes jeunes a été terrible. Comme les autres citoyens soviétiques, ils étaient enrôlés dans les rangs de l'armée régulière ou des unités de partisans opérant en zones contrôlées par l'ennemi, notamment en Ukraine. Pour ceux qui maîtrisaient mal le russe, on créa des « divisions nationales ». Des groupes de partisans « internationalistes » furent aussi envoyés soutenir la résistance communiste, surtout en France et en Yougoslavie.

A l'intérieur du pays, la population était soumise à une très forte augmentation des rendements pétroliers, industriels et agricoles, car le pouvoir l'avait destiné à être un grenier pour les ressources alimentaires. A la fois à l'écart du théâtre immédiat des opérations et plus proche des besoins que les régions éloignées de l'empire, elle offrait des commodités logistiques."

Kamal Abdoulla et Michel Malherbe, Parlons azerbaïdjanais. Langue et culture, Paris, L'Harmattan, 2008, p. 30-31 :

"Entre 1941 et 1945, l'Azerbaïdjan participe à la guerre contre le fascisme. Pendant cette période, le pétrole de Bakou revêt une importance capitale. En effet, la majorité des chars et des avions utiliseront cette ressource.

Les héros azerbaïdjanais de l'Union Soviétique comme Hazi Aslanov (1910-1945), Mehdi Husseynzadé (1918-1944) ont fait preuve d'un héroïsme exceptionnel et ont laissé leur nom dans l'histoire. Pendant les années de guerre, le 27 novembre 1944, soulignons la visite à Bakou de Charles de Gaulle, alors dirigeant du mouvement de Résistance et président du Gouvernement Provisoire de la République Française."

16/03/2014

La "Légion turque de libération de la Thrace occidentale" d'Ekrem Bey

Thierry Mudry, Guerre de religions dans les Balkans, Paris, Ellipses, 2005, p. 139 :

"Les Turcs de Thrace occidentale voulaient chasser les Grecs, rentrés en possession de leur région au lendemain de la Grande Guerre. La dernière insurrection turco-musulmane eut lieu en 1946, à l'instigation du communiste turc Ekrem Bey. Une Légion turque de libération de la Thrace occidentale fut formée à l'époque et prit part à la guerre civile grecque. La défaite du général Markos et de son armée révolutionnaire, repliée dans le nord de la Grèce, et la fuite d'Ekrem Bey en Bulgarie en 1949 entraînèrent le démantèlement de la Légion turque."

Joëlle Dalègre, La Thrace grecque : populations et territoire, Paris, L'Harmattan, 1997, p. 159-160 :

"Nul ne conteste que les musulmans incorporés dans l'armée grecque n'aient combattu à l'égal des chrétiens, quelques-uns regroupés autour d'Ekrem Bey ont formé une "Légion turque de libération de la Thrace occidentale", avec le soutien du KKE (PC grec) et de la Bulgarie, mais ils semblent avoir été plus motivés par le désir de voir changer les frontières du pays que par le communisme, et ils ont été peu suivis. L'épreuve de la guerre mondiale a plutôt resserré les solidarités entre les habitants face à l'ennemi commun, et les musulmans se sont montrés des citoyens en large majorité fidèles à la Grèce."

25/11/2013

Le rôle des Azéris dans la Résistance française

Antoine Constant, L'Azerbaïdjan, Paris, Karthala, 2002, p. 306 :

"Certains [prisonniers azéris] toutefois, une fois libérés des camps [allemands], souvent traités comme des combattants de seconde zone par rapport à l'élite « aryenne », firent défection et rejoignirent des groupes clandestins liés aux réseaux communistes, en France par exemple."